L'histoire des chansons: Album RADIO PIRATE

Marie-Jeanne :

 

Marie-Jeanne, Marie-Jeanne, de Rio à Amsterdam, Jésus, Mahomet, calebar, grève, nénés, Saint-Donat, Beho, la Joconde, cela traînait sur le haut d’un cahier et une mélodie collée dessus, mais rien de convaincant pour et surtout une chanson pour moi (comme pas mal de chansons de cet album) pas destinée pour Cré Tonnerre. Mais voilà que le Viking tombe la dessus, la tripote, le flûhilisse et Marie-Jeanne s’envole en tite chanson joyeuse.

 

On l’enregistre au moment de l’affaire des caricatures, jouissif et beaucoup de questions, mais on laisse évidement, « Mahomet » mais on vire les nénés, mais heureusement sur scène il n’y a plus ce tracas…

 

« Tout est bon, y a rien à jeter, de la tête jusqu'à ses nénés »

 

De mer en mer :

 

Une valse qui nous emmène dans une taverne remplie d’odeur de bière et de tabac, de la patronne, au miroir de l’amiral, à l’espoir qui nous arrive dans nos p’tites têtes certains soirs accoudés au comptoir…

Couplet inédit :

 

« Quand arrive la mi-nuit, y a Lily qui fait son show

Y'a dans ses cuisses, du soleil qui réchauffe les cœurs perdus

Elle a des murmures à rendre brûlant le bout des mégots

Elle a les seins, où sont pendus nos bouches goulues »

« On sait toujours quand on arrive mais jamais quand on part

On remet toujours la dernière, pour éloigner nos démons »

 

Dans mon hamac :

 

Vielle chanson qui traînait d’avant « tempête en mare ».

Ah le hamac, reste un thème qui ne pouvait me laisser indifférent, complice des nuits des matelots lors des longues traversées, j’ai préféré lui donner, un coté plus vahiné et îles paradisiaques et d’y inventer une autre vie… rouler son tabac, boire un ti cognac, cric et crac que des mots qui sentent bon (les gestes du mousse sur scène, ont posé des questions a beaucoup… ah bon ?).

 

Comme la lune :

 

« Oh ma belle t’es comme la lune » la lune, tradition de chanson (au clair de la lune), souvenirs d’éclipse bien sûr, on a tous vécu cela (j’espère pour vous) moment bizarre dans une vie ou tout se tait même la lumière.

Ça valait bien une chanson… puis les arrangements de Raph et le cajon sur ce morceau, ou après une pause clope on voulait faire nos «Cowboys Fringants ». Réussi, quel pied… Au clair de la lune…

 

Le P'tit Bouchon :

 

Au départ, cela s’appelait « Au calypso » ben oui… pas destiné à Cré Tonnerre, mais au retour de Dunkerque, avec nos pérégrinations dans ce bistrot « le p’tit bouchon » oui il existe, enfin existait car à la seconde escale, plus de trace du « petit bouchon » et de sa patronne « Patricia » qui avait un sourire jusque-là (à voir sur scène…).

On a voulu rendre un tit hommage à ces bistrots, où tant, la déco, l’ambiance des clients, de la patronne, nous rappellent que le bistrot peut devenir un lieu magique, un peu hors du temps, du monde, un endroit où l’on peut rêver d’un monde nouveau, en tout cas différent… du monde formaté que l’on nous prépare. Là aussi, pas de musique convaincante de mon côté, le Viking fait la musique et la chante, allez roulez, ça sonne cabaret, une des meilleures de l’album, un format chanson que j’adore, un indispensable sur scène…

 

Couplet inédit :

 

« Il y a derrière le bar, le gros Jojo et sa casquette

Et la reine du comptoir, la belle Henriette »

« Et voilà qu’à la minuit débarque la grande Julie

Au milieu de ses panties, elle planque son whisky

Si tu veux y goûter, faut lui dire qu’elle est belle

Si tu veux un baiser, remets-lui une bouteille

Au calypso »

 

Viens boire un coup :

 

Ah cette chanson existe depuis le tout début de Cré Tonnerre, en tout cas déjà à l’époque de   « Souquez les gars ». Petit texte de réconfort pour un pote qui se fait larguer…, c’est un peu notre « Manu » à nous… à moi… côté musique, tout le monde s’est essayé, puis on est revenu à mon refrain, Viking a pondu la musique du couplet, voilà donc un reggae, vrai de vrai et po triste.

 

Vive l’amour :

 

04/02/2000. Une chanson phare de Cré Tonnerre pendant longtemps, encore une chanson du début de Cré Tonnerre, une histoire vraie parait-il… enfin presque…

Fin de concert à « La Folie », on range tout dans les voitures (pas encore de camionnette) et on entend un gros boom, un ti jeune se fracasse au démarrage contre un poteau d’éclairage… heureusement pas de blessé mais sa compagne pas contente, inspiré par cela, je fis ceci…

 

« On aurait dit Sophie Marceau mais il en manquait quelques morceaux » « Lui c’était un beau grand matelot, il ressemblait à Juliette Gréco » tout un programme…

 

« Ils se sont connus à La Folie, encerclés par quarante et une bougies » : 41 bougies c’était l’anniversaire de Pirate.

 

« Ni dieu, ni maître, une tête de mort, un drapeau noir » hisse et ho matelot.

Vive la vie, vive l’amour… même si c’est pas facile tous les jours. »

 

Et si demain :

 

Encore un morceau pas destiné du tout à Cré Tonnerre, réflexion à moi tout seul sur ce monde (où l’on fabrique plus de bombes que l’on ne fabrique de pain) ce monde où l’on voit revenir les vieux démons de l’obscurantisme, et où l’on oublie que le vent, l’eau et notre terre ne sont pas une marchandise, mais tout simplement la vie… Viking nous compose une belle musique et le ti Mousse sa jolie voix et tout est dit mais tout reste à faire…

 

Ovnis :

 

Ah les zextra terrestres, chanson qui date d’avant Cré Tonnerre, que je chantais sur un twist endiablé, un thème, que j’ai écrit avec la venue des bestioles dans le ciel de notre province, triangle dans le ciel, étincelles, Bertrix, s’imaginer rencontrer un extraterrestre, plutôt une extraterrestre, tant qu’à faire je ne vais pas me gêner, placer Madonna et Chantal Goya qui dansent la lambada, toute une époque, me suis bien marré en l’écrivant celle-là…

Chanson pour moi, pas prévue pour Cré Tonnerre, Manu a retripoté une autre musique que j’avais imaginé « à la Brassens ».

 

« Ovni ovni où es-tu ?? »

 

Une fille patchouli :

 

Tite chanson tendre, tite tranche de vie de tite bonne femme, quelle vie pour demain pour les femmes, gamines d’aujourd’hui dans ce monde qui a pourtant bien avancé pour elles, pendant 20 ans (ah mai 68 et la suite) mais l’avenir se couvre à nouveau, avec tous ces barjots qui veulent remettre les femmes « à leur place » triste sire, triste religieux, … il reste,

 

"L’amour c’est comme un biniou, faut souffler beaucoup »

 

Pas prévu pour Cré tonnerre mais emballé dans Radio Pirate.

 

A Rossignol :

 

Chanson importante que celle-là, pour moi, une réussite, encore un nom de village qui prête au rêve et à l’utopie, tite chanson l’air de rien qui me fait dire que c’est ma préférée de cet album.

Une chanson « à l’Aristide Bruant » dans sa forme, jolie chanson du temps des villages, de la vieille école, de la grande usine, des salades et des bricoles. Merci pour cet accordéon de Gwenaël, gros frissons et larmes à l’œil… et longue vie aux lucioles !

 

Avant de casser ma pipe :

 

10/04/2000. Un des premiers texte écrit pour Cré Tonnerre, la mort, quel sujet, c’est vrai que la mort est fort présente car grâce à la chanson, on a droit de vie et de mort sur ses personnages ; ici drôle de personnage, qui a tout vu, tout lu, tout bu, mais qui, encore une dernière fois, espère un autre monde avant de mourir, mais aucune musique assez forte de ma part sur ce beau texte, Manu l’a pris dans sa guitare, a changé quelques rimes et rames et hop... Magique !

 

Dis-moi bébé :

 

Ah celle-là, je m’en souviens, Alain Souchon à la radio avec son « Foule sentimentale » nom di diou quel saligaud, et je suis poli, quelle chanson, ben j’m’en vais faire aussi une chanson sur le thème, euh… t’es sûr ?? Ça fait donc un bail qu’elle trainait dans un cahier, Manu l’a dénichée et chantée. Moralité : plutôt que d’acheter n’importe quoi comme connerie d’abord il y a l’amour et ça mon vieux, tu peux pas l’acheter, ça s’offre et ça se reçoit.

 

Je suis perdu :

 

Tite chanson l’air de rien, mais quelle chanson, future chanson d’après, pendant, avant guindaille, une satanée tite chanson (la plus courte du répertoire de Cré Tonnerre). Je l’avais mise sur le CD donné aux camarades de Cré Tonnerre en vue de l’album Radio Pirate, et prise d’office, oui c’est le mousse qui la chante… qui d’autre aurait pu ?? Ça s’imposait (et je suis poli).

 

Mon Emilienne :

 

Une tarentelle, ça manquait dans ma collection de style de musique (tango, scottish, gigue, polka, valse mazurka, rock, reggae, …) une tarentelle… ça ne pouvait que se passer en Italie, à Capri.

Ben oui, magnifique île de Capri (mais non c’est pas fini) plongée dans une famille des plus zarbi autant qu’étrange mais colorée à souhait ! J’ai adoré le grand frère et la frangine avec un sourire jusque-là… une de mes préférées.

 

Sans souliers :

 

Petite chanson, sur le thème de la fille du capitaine, du déserteur qui jette son uniforme et son fusil aux orties, et trouve l’amour d’une abeille (t’écris vraiment n’importe quoi ? oui ! mais j’aime ça)… On y retrouve Isabelle (voir belle Isabelle, Isabelle et Léon, le chocolat (Patrick et Patrick) ben oui plus facile pour la rime que Cunégonde et/ou Simone). J’avais trouvé une bonne musique pour le refrain, mais manquait le couplet, Manu le viking s’en chargera avec brio.

 

Viens-tu danser :

 

08/2000. Ancienne chanson qui traînait depuis longtemps, que je jouais en solo, mazurka, chanson à répondre, chanson de presque cul, tout pour plaire, la gestuelle du mousse sur scène vaut le détour (non c’est pas un gros mot).