Souquez les gars :
Début d’écriture sur le thème marin, après des valses, mazurka, andro, fallait un rock ! Un rock n’rhum ? Puis il y avait c’te satanée chanson de Soldat Louis « Du rhum, des femmes… et d’la bière nom de dieu » ah ah quel plaisir ! Vous connaissez… !
Tite contribution sur le thème :
Un peu de gloire pour la bière,
« Y’en a des blondes, des brunes et des rousses
Y’en a des plates, y’en a des qui moussent
Elles nous font tourner la tête comme une tempête
La bière c’est comme la mer, comme un coup de tonnerre »
« Y’en a des blondes, des brunes et des rousses
Y’en a des plates, y’en a qui s’trémoussent
Elles nous font tourner la tête comme une tempête
Les femmes c’est comme la mer, comme un coup de colère »
et surtout le tabac
« Y’en a du blond, du brun et du noir
Léger comme le vent et fort comme l’océan
Ça t’éclate le cigare comme un bon pétard
L’tabac c’est comme la mer comme un coup de poker »
Qui en a bien besoin par cette période où reviennent les coincés du cul et les empêcheurs de boire et fumer en rond,
« Et voilà mon gars, et voilà mon vieux
La vie que je vois, la vie que je veux
Au large les rats, au large la misère
Hisse les voiles et vogue la galère
Au large les rats, au large la misère
Hisse les voiles et vogue la galère »
Un mix de tout ça, et un rock, voilà ce fut fait ! De plus, titre de l’album et morceau d’ouverture de l’album, c’est tout dire…
La bourrée du matelot :
Ah ! Une bourrée qui, sur le disque, s’est transformée en tite valse, à l’origine c’est bel et bien une bourrée que je me suis appliqué à faire pour mon cours d’accordéon ! Puis sont venues les paroles, sur la condition peu enviable de la vie des matelots par rapport à l’imagerie véhiculée (et je suis poli) par certains livres d’images.
Car c’est bien de la condition difficile du marin dont je voulais parler ! C’est une des chansons les plus réussies car sous une façade festive, on peut y glisser autre chose (j’espère, en tout cas !). Puis réussir à placer :
Vident les tonneaux d’vin comme ils pissent dans l’eau, S’estorquent tous les matins Une bouteille de rhum.
De plus chantée par Pirate, yeah ! Cette chanson a toujours eu sa place en début du concert pour y placer le ton et l’ambiance (aussi bien musicalement que scéniquement). On pouvait commencer déjà à faire « tanguer » le public ! Il y a eu de nombreux détournements des paroles et/ou de la présentation de ce morceau (volontaires ou involontaires ! merci l’infirmerie !) « La bourrée du matelas » ou « voici la bourrée du matelot, la bourrée du matelot »
No comment ! On en rit encore, j’allais dire… en chœur.
Le cul des bouteilles :
(03/03/2000). Oh, une chanson d’amour, et quelle chanson d’amour, la première chanson à répondre (et il y en aura d’autres). Chanson à boire, chose po facile, chanson sans vrai fil conducteur, voguant du capitaine rapiat au coq anarchiste (Il rêve, il rêve de Ravachol) et vive l’anarchie !
En chantant une chanson créole, en passant par les trois matelots (tit hommage à Renaud !)
Chanson qui a tout changé sur scène, devenue chanson à geste, adorée des tout petits, au grand dam de certains parents ou institutrices. On s’est bien marré(e)s (ouille je l’ai placée celle-là !) Sur cette chanson d’amour.
A servi aussi au Viking pour chercher les pôles à cause d’une blague du Pirate… (pour les initiés…).
Chanson reprise dans certaines fins de soirées alcoolisées et dépravées (eh Flibustier, à chaque virée, on termine par le cul des bouteilles à fond de balle dans les rues !) Ah sang Dieu, (tout n’est pas perdu, on chante encore dans les rues en revenant de bordée). Viva les doux foudingues.
Sommethonne :
« Que le diable lui pardonne s’il boit du rhum à Sommethonne »
Oui le diable, le rhum, un vieux marin, un bistrot et la tite Lily ! (Y’a plus qu’ce bistrot qui l’rassure Paré pour la dernière aventure). Depuis tout petit, ce nom me faisait penser à un village de Far West, bizarre ! Je croyais toujours en me tordant le cou pour mieux voir de mon siège, voir surgir un chariot bâché avec des indiens tout autour, mais non jamais vu l’ombre d’un cow-boy, ni de grand manitou, un totem ? oui à Virton ! De la fumée oui ! Mais pas celle d’un joli calumet, celle de cette affreuse entreprise qui pollue cette magnifique région. Souvenirs aussi de l’enregistrement aux heures pâles de la nuit avec Raphaël pour ce morceau, que je voulais qui « sonne » comme si on était dans une grange (les cow-boys, le Far West je te dis).
On a bien ri, putain de montée en… fa je crois ! Mais on l’a eu, vive le mousse !
Autres couplets :
« Compagnon, camarade
Dans tous les bistrots de la rade
Frangin misère jusqu'à la mort
Partout au monde, il y a des ports
Même lit même ration
Sans pays et sans nation
Que le diable lui pardonne
S’il boit du rhum à Sommethonne »
Marin, marin, foutu métier
Marin, marin, beau marinier
Laisse l’océan t’emmener
Au bout de l’éternité
Laisse le vent te porter
Dans tes souvenirs chahutés
Que le diable lui pardonne
S’il boit du rhum à Sommethonne
Les gabiers du Ton :
« On embarque à Chiny » et c’est parti… « A grand coup de pédalos » ben oui !
Sur le haut d’une page d’un cahier,
« On est les gabiers du Ton, les forbans d’la Vierre »
Y’avait aussi les bateliers de la vodka mais ce sera sans doute pour une autre fois.
« On reluque les filles qui s’baladent sans maillot. T’es comme un montagnard perdu à Trafalgar »
Ça m’a plu !
Chanson fétiche, chanson symbole dans notre région, ça passe aussi dans les bals du samedi soir et à l’époque sur les ondes de « Fréquence Wallonie ». On y retrouve déjà « la folie », « Joss le pirate ».
« Nous c’est en se marrant qu’on arrive à bon port » de Chantemelle à Virton, d’Arlon à Chassepierre ! Tout est dit !
Est-ce que l’on peut, si on écrit, ne pas parler d’amour, de révolte et de sa région ? C’est chose faite
Autres couplets :
Un couplet a été créé spécialement lors du concert au carnaval de Wellin !
« On regarde la lune, les pieds dans la Lesse
On imagine nos brunes qui balancent leurs fesses
De Wellin à Tellin, de Redu à Redu
On chante nos refrains à toutes les tribus »
Et un couplet a été sucré sur tempête en mare
« On va s’ravitailler chez le cornemuseux
Quand il nous voit débarquer, ben, il est tout heureux
Il nous offre pour pas cher des p’tites tranches de bonheur
On lui offre en retour des chansons tous en cœur »
Terre et mer :
(23/06/1997). Ma préférée de cet album, chanson pas écrite du tout pour Cré Tonnerre, mais incorporée au projet marin ! Une chanson jouée à chaque concert ou presque, tout content, d’avoir pu (su ?) pondre une chanson « engagée » sur les pollueurs de la planète, ces gros saligauds, qui pour de l’argent… tueraient terre et mer. Cette chanson n’a pas pris une ride et est malheureusement toujours d’actualité.
Il me reste à changer les dernières paroles
"et qu’avec leur argent, on sauve terre et mer ! » ben non : « et dans un monde sans argent, on sauve terre et mer »
Pose ton sac :
Une valse en mi mineur, ça ne dit rien à beaucoup, mais pour mon cours d’accordéon, un mi mineur en diatonique ! Cette mélodie (jolie ! oui je veux) puis le thème des paroles, poser son sac, à temps, à contretemps, et surtout placer « camarade » ce mot si galvaudé, mais qui est si bon, quand on se sert les pognes, les yeux dans les yeux, le cœur dans le cœur ! Si bon à chanter, à crier, aussi bon qu’un nom de dieu ! Cette chanson encore (comme la bourrée) sur la condition des matelots, dur métier, puis les gars restés au fond… mangés par la mer…
Belle Isabelle :
(23/04/1999). Chanson d’amour ? Oui chanson d’amour !
Mais aussi chanson sur la condition du matelot, l’occasion d’égratigner la hiérarchie :
(Le capitaine, lui a son whisky !) (Le second est un imbécile). Ça fait toujours du bien…
Puis placer, San Francisco, le Cap Horn, Tahiti, les trois matelots (encore !) et la taverne des fourmis ! Ben oui pourquoi la taverne des fourmis, à cette époque j’ai ingurgité (avec plaisir) les trois volumes des fourmis de Bernard Werber et les thanatonautes (mon préféré) et quand on a la chance de pouvoir le placer dans une chanson ben pourquoi se gêner ?
Donc, pas de gêne rien que du plaisir, dans cette scottish, encore un exercice pour mon cours d’accordéon, enfin j’arrive à faire 4 accords et une scottish, ouf !
Cette chanson a fait les beaux soirs de Cré Tonnerre, en spectacle d’animation, avant, avec cette chanson, Pirate allait dans le public chercher deux zizabelles (mêmes quand elles ne s’appelaient pas Isabelle d’ailleurs (y a même eu des Isabeaux !) et les ramener sur la scène pour leur faire faire des euh… danses et des percussions… lascives et qui rockent (et qui voguent ! eh banane secouez-là bien mesdemoiselles Isabelle ! oui comme ça…). Ça nous a permis et au public aussi des moments d’une rare.... euh... intensité et je suis poli ! Une chanson d’amour donc, une vraie chanson d’amour, j’aime… une de mes chansons préférées.
Le cha cha du marin :
(01/08/2000).
C’est le cha-cha du matelot cha cha tchi…
Ah oui chanson comme je l’explique sur scène, écrit lors d’un apéro un Suisse, chez des amis, et quel apéro et quelle chanson ! Simple exercice (au début) de coller des sonorités (marin, marrant, marinant, Martinique) puis arrive « Dominique et tout part en quenouille, ça aussi ti grand plaisir, merci sœur sourire, ça me fait un bien fou à chaque fois, comme quoi… pt’être qu’elle était bonne… Euh nonne.
Pour le bretzel, c’est l’époque où l’autre zigoto avait manqué de s’étrangler, avec… dommage, qu’il a failli…
Puis placer Ouagadougou, ça faisait un bail que c’était dans le coin d’un cahier, j’ai adoré,
"Il tripota une troïka au lac de Titicaca » (ça aussi ça faisait un bail que j’espérais le placer)
Seul problème à l’époque, on jouait déjà le tango des matelots (oui ça a été écrit bien avant le cha-cha) et ça faisait, un peu double emploi, le cha-cha-cha a été le plus fort !
Chanson de rappel, qui permet à mes camarades et complices (merci François !) d’initier le public à une chorégraphie mi-africaine, mi-bretonne, aux odeurs de marijuana et de tripots de Tripoli (et je suis p…) un remix sur tempête en mare avec Jean-Luc Fonck quel bonheur, merci Jean-Luc.
La gigue du jambon :
Exercice encore et toujours pour mon cours d’accordéon :
1) apprendre et m’appliquer pour faire un 6/8 (c’est po un gros mot !)
2) y mettre un max d’accords
3) jouer ce morceau le plus vite possible.
Le morceau de Cré Tonnerre comportant le plus d’accords différents ! Combien ?? Qui trouvera gagnera… euh gagnera… à être en accord avec moi !
Ah une gigue, un vraie, une pure, une tatouée, tatouée à coups de cris, hurlements d’amour de deux bestioles, que l’on peut imaginer le soir, la nuit au fin fond de nos forêts d’Ardenne (à faire pâlir le brame du cerf le soir au fond des bois !)
Pour les paroles, je vous jure que je n’y suis pour rien, ou alors j’ai pas tout compris, et toi Mousse ? Car c’est lui qui les a retranscrites… !
Polcaféjoss :
Une polka, tout content avec mon tit accordéon, dans les premières leçons, quatre accords tout simples et efficaces, j’avais idée de mettre des paroles, euh des parlottes, d’ailleurs c’est un peu ce qui s’est passé, ils y ont enfin tous mis une ambiance bistrot, une ambiance de folie !
La Folie ? Ben oui encore et encore ! Cette polka a fait de beaux soirs sur scène, en fin de programme, on demandait au public, de faire du bruit, du boucan !
Certains soirs c’est impressionnant, tout vibrait (des calebars, aux chapiteaux) et même que nous on ne s’entendait plus chanter (euh brailler). Viva les polkateurs et les polkatrices… Viva la folie, viva Joss et son café.
Moussaillon capitaine :
Celle-là, celle-là, on ne sait jamais comment une chanson arrive et comment elle va être à la fin, mais celle-ci en la terminant j’en étais drôlement content, le lendemain d’ailleurs on jouait sur le kiosque à Virton et j’en pouvais plus, hé, les gars j’ai enfin réussi à faire un andro et une chanson à répondre… et… et…
Ah un ti coup de… folklore « les filles de La Rochelle » et St Malo, revendiquer la beauté et la sensualité de nos belles de nos régions (Ardenne, Lorraine, Gaume)
Ce morceau ne nous a plus quittés, on le joue toujours sur scène avec une force à chaque fois renouvelée,
sacrées fumelles, jambons d’Ardenne, Bigoudènes hydromel, bartavelles, bagatelle crécelle, ah ah qué bord…ouille ! Oui oui, toutes les filles sont belles…